Fondation Fiminco X IFT
IFT
Lundi 13 mars 2023

La Fondation Fiminco et l’Institut français de Tunisie se sont associés pour proposer un programme de résidences qui vise à encourager la création et les échanges entres scènes culturelles tunisiennes, françaises et internationale.

 

La commission de sélection s’est réunie le 7 mars dernier pour choisir deux lauréats sur les 58 candidatures reçues. Après de longs débats, ce sont  les candidats Ayed Abdessalem et Sahar El Echi qui ont été choisis.

 

Ces artistes tunisiens du secteur des arts visuels bénéficieront de deux mois de résidence à la Fondation Fiminco à Romainville pour enrichir leur pratique, développer leurs projets et initier des collaborations.

 

La commission de sélection était composée de : Mouna Jemal Siala, artiste et enseignante à l'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis (ISBAT), Katharina Scriba, directrice de la Fondation Fiminco (Paris), Karim Sghaier, directeur de la galerie ElBirou (Sousse), Fanny Rolland, attachée culturelle (IFT), Farah Slimane et Agathe Massanes, représentantes du département de l’Action culturelle de l’Institut français de Tunisie.

 

Abdessalem Ayed est artiste plasticien et vit entre Gabès et Tunis. Diplômé de l'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis (ISBAT) et titulaire d'une maîtrise en arts plastiques, il est actuellement restaurateur des sculptures antiques au sein du Musée national du Bardo. Depuis 2008, Abdessalem Ayed présente son travail en Tunisie et à l’étranger, comme à la foire de CapeTown en 2022. En utilisant des médiums comme le vieux tapis avec une approche novatrice, il cherche à questionner les frontières physiques et les liens invisibles qui unissent l'homme à son histoire et à sa mémoire.

 

Sahar El Echi est artiste visuelle, cinéaste et chercheure en études cinématographiques. Ancienne étudiante de l’Institut Supérieur des Beaux-arts de Tunis (ISBAT), elle a récemment dirigé la première semaine de la critique des "Journées cinématographiques de Carthage. Éprise par les images et le cinéma, Sahar El Echi s’imprègne de ce qui l’entoure, de l’étranger et du non familier. Pour cette résidence, sa recherche s’inscrit dans la continuité de ses anciens travaux, qui ne cessent d’interroger des questions liées à la mémoire des lieux, au territoire, à la fragilité des espaces en mutation et en particulier l’urbain.

 

Merci à tous les participants et félicitations aux lauréats !

 

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