
La médiathèque de l’Institut français de Tunisie a le plaisir de vous inviter à une rencontre avec l’auteur Zied Bakir autour de son dernier ouvrage La Naturalisation paru aux éditions Grasset (2025), le vendredi 24 octobre à 18h.
La rencontre, animée par Farouk Bahri, universitaire, sera suivie d’une séance de vente-dédicace avec la complicité de la librairie Culturel.
La Naturalisation
Tunisie 1987. Le coup d'État de Ben Ali contre Bourguiba coïncide avec la circoncision (loupée) du narrateur, Elyas Z’Beybi. Montant à Paris pour poursuivre ses études, Elyas préfère la vie de bohème, tout en nourrissant un grand espoir : devenir français. Choisit-il les meilleurs moyens ? Il se lie d'amitié avec un ancien légionnaire, devient sans-abri, expérimente une communauté Emmaüs, passe par un hôpital psychiatrique où il séduit, bien malgré lui, la psychiatre de l’hôpital… Moderne roman picaresque, La naturalisation raconte un exil choisi jusque dans ses galères. Son maladroit héros, à la fois naïf et lucide, attachant et trop francophile pour se croire un "étranger", affronte et les autres et lui-même dans une succession de mésaventures aussi comiques que tendres. Le destin ne va pas toujours droit.
Zied Bakir est né en 1982 à Ghraïba. Très jeune, il se passionne pour la langue française. À 24 ans, il rejoint Paris pour étudier les lettres, avec dans sa valise un rêve tenace : écrire en français, et écrire libre. C’est dans les rues du quartier Saint-Germain-des-Prés, haut lieu de mémoire littéraire qu’il vend, à même les trottoirs, son tout premier roman : On n’est jamais mieux que chez les autres, publié plus tard, en 2012, chez Erick Bonnier. Presque dix ans plus tard, son deuxième roman, L’Amour des choses invisibles (Grasset, 2021), prolonge cette exploration intérieure. Il y puise dans une expérience personnelle douloureuse, son arrestation en Libye alors qu’il entamait un pèlerinage, pour en faire matière littéraire. Son troisième roman, La Naturalisation, creuse cette veine entre l’intime et le politique, mais sur un ton radicalement différent.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.