Festival de Cannes 2022
IFT
Mercredi 18 mai 2022

L'Institut français de Tunisie est heureux d'annoncer la participation du cinéma tunisien à la 75e édition du Festival de Cannes qui aura lieu du 17 au 28 mai. Cette présence tunisienne à Cannes est soutenue par le Centre National du Cinéma et de l'Image (CNCI).

 

La cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania présidera le Jury de la 61e Semaine de la Critique (Cannes 2022), dédiée aux premiers et seconds films, qui se tiendra à Cannes du 18 au 26 mai.

 

Si aucun film tunisien n'est présent à la compétition officielle, trois films ont été sélectionnés pour concourir dans la "Quinzaine des réalisateurs" et "Un certain regard".

Il s’agit des longs métrages Under the fig trees (Sous les figues) d’Erige Sehiri  et Ashkal de Youssef Chebbi dans la catégorie "Quinzaine des réalisateurs". Le troisième long métrage Harka de Lotfy Nathan, produit par Cinetelefilms Prod, représentera la Tunisie en sélection officielle dans la catégorie "Un certain regard".

 

Quant aux courts métrages Frida de Mohamed Bouhjar, produit par Amilcar Films, et Bakchich (Rira bien... qui...) de Hassen Marzougui, produit par le Centre national du Cinéma et de l'Image (CNCI), ils seront projetés dans la section "Short Film Corner".

 

À noter aussi, la projection en avant-première, dans la catégorie "Cannes classics", de la copie restaurée du long métrage Viva la muerte (1971) de Fernando Arrabal, coproduit par la SATPEC (Tunisie) et Isabelle Films (France), en présence du réalisateur et du cinéaste Mohamed Challouf.

 

Harka (Un certain regard)

de Lotfy Nathan

(2022, 90')

Ali, jeune tunisien rêvant d’une vie meilleure, vit une existence solitaire, en vendant de l’essence de contrebande au marché noir. À la mort de son père, il doit s’occuper de ses deux sœurs cadettes, livrées à elles-mêmes dans une maison dont elles seront bientôt expulsées. Face à cette soudaine responsabilité et aux injustices auxquelles il est confronté, Ali s’éveille à la colère et à la révolte. Celle d’une génération qui, plus de dix ans après la révolution, essaie toujours de se faire entendre…

 

Ashkal (Quinzaine des réalisateurs)

de Youssef Chebbi

(2022, 92')

Dans un des bâtiments des Jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l'ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l'enquête prend un tour déconcertant.

 

Under the fig trees - Sous les figues  (Quinzaine des réalisateurs)

de Erige Sehiri

(2022, 92')

Au milieu des figuiers, pendant la récolte estivale, de jeunes femmes et hommes cultivent de nouveaux sentiments, se courtisent, tentent de se comprendre, nouent -et fuient- des relations plus profondes.

 

Frida (Short Film Corner)

de Mohamed Bouhjar

(2021, 21')

Frida, institutrice, fervente défenseuse de l’égalité des chances entre filles et garçons se ‎trouve un jour prise dans la tourmente d’une machinerie rétrograde qui vise à l’écarter de ‎ses fonctions. Frida va devoir affronter une conspiration où, collègues, parents et institutions ‎sont impliqués par l’instigation, la complicité ou le silence.‎

 

Rira bien... qui... -  Bakchich (Short Film Corner)

(2021, 15')

de Hassan Marzouki

Un professeur fraîchement nommé vient d’acquérir une petite voiture de deuxième main. Il a un rendez-vous avec un courtier pour la location d’une maison. À la vue de sa nouvelle voiture, tous les interlocuteurs du professeur changent d’attitude, ils deviennent tous aimables, gentils et serviables : le courtier, le propriétaire, le voisin, l’épicier de son nouveau quartier, l’agent de la fourrière (Changuel) du quartier et tant d’autres…

 

Viva la muerte ! (Cannes classics)

de Fernando Arrabal

(1971, 89')

L'Espagne est meurtrie par le franquisme. Fando, un jeune garçon, découvre que sa mère aimée a dénoncé son père aux autorités en l'accusant d'athéisme et d'antifascisme. Déchiré entre l'amour total qu'il voue à sa mère et la nostalgie du géniteur absent, il passe de bureau en bureau à la recherche du père sans obtenir de réponses. Les souvenirs qui affluent et les fantasmes sanglants de torture que son imagination génère deviennent un flot torrentiel de symboles et de réminiscences inextricables.

 

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